Nerdz (DOFUS - Goultard)
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Nerdz (DOFUS - Goultard)


 
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 Le commencement d'une vie.

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Belgar
Ratisseur de Meupette
Ratisseur de Meupette
Belgar


Masculin
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MessageSujet: Le commencement d'une vie.   Le commencement d'une vie. EmptyMer 17 Fév - 1:38

La nuit tombe, le feu crépite dans la cheminée. La chaleur pénètre lentement mon corps alors que je m'assois dans mon fauteuil, un verre de vin épicé avec moi.
-Allons allons les enfants, faites un peu silence si vous voulez que je vous raconte une histoire !

Lentement le silence se fait dans la marmaille étalée dans la salle, plus entrelacée et emmêlée qu'une meute de jeunes chiots.

-Et bien voilà qui est mieux, hum humm que pourrais-je vous raconter cette fois ?


Immédiatement dans la salle retenti moult cris, gestes et suppliques, chacun allant de son mot pour entendre son histoire préférée.
La voix courroucée de Meyung résonna depuis la cuisine alors que je voyais un des chats s’en échapper avec son butin, rien moins que la moitié d’un poisson.
La même voix qui me charma la première que nous nous vîmes…….






-Saloperie de désert !! Grommela Truguil alors que son pied s’enfonçait dans de nouveau dans un trou.

Quel drôle de désert, plus grêlé de trous qu’un visage de vérolé, gros, petits, remplis ou seulement cachés par le sable, deux esclaves étaient tombés hier, on n’avait pas entendu la fin de leur chute, ni essayé de les remonter, ça aurait coûté plus cher au Maître que d’en racheter deux autres.
Je me demande quel cataclysme à bien pu grêler ainsi cette terre, la rendre aride et désertique.

Hein dis moi pourquoi tu m’as entrainé la dedans ! Je pourrais être au frais dans une taverne de la citadelle à vider quelques pichets au lieu d’une eau croupie et chaude ! clama Truguil encore une fois brisant mes divagations/.
Moi de lui rétorquer encore une fois :
Tu parles, tu serais déjà à sec depuis longtemps, et puis le Maître Szaty paye bien, tu devrais me remercier pour avoir convaincu le recruteur de nous prendre.

-Je me serais bien contenté d’une garde ou deux dans les postes frontières plutôt que de me demander lequel, du soleil ou du sol, sera le premier à m’emporter.

-Je ne pensais pas qu’on traverserait la moitié du continent, pour apporter je ne sais quel présent à ce fameux Dieu non plus merde ! Puis une visite diplomatique vaut mieux qu’une expédition dans les montagnes Gratyi sous une pluie de rochers et de flèches de ces barbares et je te signalerai que….

D’un seul coup, une secousse ébranla le sol, hommes, chevaux et même les palanquins ornementés du Maître et de ses bagages se retrouvèrent à étalés à terre alors qu’une gerbe de terre éclatait au milieu de la colonne.

-Mais qu’est ce que !... Aucun autre son ne s’échappa de ma bouche tandis qu’un nuage de poussière nous recouvrait et me faisait suffoquer.

-Bordel de merde ! Entendis-je hurler Truguil non loin.

Un son retentit, long et funèbre, résonnant de roches en roches en une mélodie macabre.
Surgit comme un démon devant moi, un homme, grand, basané, les cheveux bruns, vêtu en tout et pour tout d’un pagne et d’un voile sur son visage et surtout armé d’une lance à pointe large pointée en direction de mon cœur !
Je me jette de côté, évitant de peu la pointe, heurtant dans mon roulé-boulé de mes côtes, une roche en saillie, ce qui m’arracha un grognement de douleur. Pas le temps de dégager mon épée, je tire le poignard et le lance dans le même mouvement sur l’individu, la lame s’enfonce dans son biceps droit profondément dans le muscle, lui faisant lâcher sa lance, mais il n’en arrête pas pour autant son assaut, il se jette sur moi et me heurte de plein fouet alors que je me relevais encore. Tombant à la renverse, mon dos heurte le sol et s’enfonce ! Merde un trou pensais-je, avant que nous ne soyons entrainés tout les deux vers le fond et l’obscurité. Ce qui ne fut pas long, même pas le temps de repasser ma vie en revue que j’atterris dans un craquement des plus déplaisant et reconnaissable sur ma jambe droite qui évidemment céda sous mon poids. Haletant sous l’effet de la douleur, je me remets péniblement sur le dos pour voir le guerrier inconnu dans une position encore plus inconfortable que la mienne, la tête tournée dans un angle désagréable pour lui vu la fixité de son regard posé sur moi.

Même pas le temps de me reposer, pardon de souffrir en attendant la mort inéluctable au fond de mon trou avec mon joyeux compagnon que j’entends la résonnance de sabots de chevaux, chevaux qui ne furent pas long à attendre, bondissant par-dessus moi, accrochés au bouts d’un palanquin qui déversa, ou plutôt renversa sa cargaison au même moment sur ma tête, vous avez dit mauvaise journée ?

Humpffff, un élancement dans ma jambe, plutôt bon signe, je tente d’ouvrir un œil, toujours le noir, petit moment de panique avant de me rendre compte que je suis plus ou moins enseveli sous le sable, je tousse et gigote pour essayer de m’en dégager , ma main tombe sur une chose ferme et rebondie, mais en même temps douce alors que je m’extirpe péniblement. J’ouvre des yeux douloureux et secs pour constater que la chose en question n’est autre que la fesse d’une jeune fille au teint mat, et aux longs cheveux ondulés dans une robe blanche et fine au point d’être translucide, même pour mes yeux usés.
Sa peau est chaude, est-ce par le soleil ou est-elle encore en vie ? Elle semble si sereine. Maintenant que je récupère la vue, je peux voir sa frêle poitrine se soulever lentement au rythme de ses respirations. Je reste bêtement à la contempler, minute après minute, cet instant semblant durer éternellement. Mais elle finit par ouvrir les yeux, clignant plusieurs fois de ses longs cils. Son regard se pose finalement sur moi, putain ses prunelles sont de la couleur de l’ambre, un doux miel qui vous réchauffe comme les rayons dardant du soleil. Mais pour le moment c’est un regard effrayé qu’elle pose sur moi, elle recule précipitamment contre la paroi, les bras serrés contre son corps.

-Humm bonjour dis-je d’une voix enrouée et racleuse, je m’appelle Belgar, je suis au service du puissant Maître Szaty, vous n’avez rien à craindre.

-Un… un mercenaire de la cité de Faryon ?

-Oui tout à fait.

-Que c’est-il passé ? J’ai cru.. j’ai cru mourir.

-Eh bien, je ne sais pas trop moi-même, enfin il semble qu’on nous ai foutrement attaqué par surprise. Bon il faut sortir, de là, vous pouvez bouger ?


-Oui, je… Pour la première fois elle sembla prendre conscience de son environnement.
-Où sommes nous ? Je m’appelle Meyung.

-Dans un trou, heureusement pas le plus profond qu’il soit, enfin assez pour que je sois cassé une jambe, mais on dirait qu’une bonne partie c’est effondrée, on devrait pouvoir l’escalader.

Je veux pas passer pour un héros, mais grimper là haut ne fut pas pour moi une promenade de santé, j’en sortis en sueur et tremblant, pour découvrir un vision fort peu réconfortante. Des cadavres d’hommes et de bêtes partout où se posait mon regard et le plus effrayant, pas un seul mouvement, de blessé, de charognard, n’égaillait ce champ de bataille.
Au nom des puissances ! Ils sont tous morts ! Même le Maître, c’est impossible, qui pourrait arriver à tuer un Maître de Faryon ?

-Des gens déterminés surement murmura ma compagne d’infortune commen en réponse a mes pensés.

Humpff, n’en pouvant plus je me laisse choir sur le sable, la fracture semble vilaine, un bout d’os sort légèrement de ma peau même si le sang ne semble plus s’écouler de la plaie.

-Il faut chercher des vivres et surtout de l’eau et vite partir d’ici grognais-je.

Elle revint vite, portant plusieurs outre et un sac qui semblai bien rempli.

-Il semble que les biens ne les intéressaient pas. Ils n’y ont prêté aucune attention.

-On a au moins un peu de chance croassais-je en prenant une outre qu’elle me tendait avant de m'étouffer dans mon rire granuleux.

La marche fut laborieuse, elle me soutenait du mieux qu’elle pouvait, mais j’étais quelque peu lourd pour ses frêles épaules outre le sac et les outres et notre route ne dura pas longtemps. Jusqu’à ce qu’elle ai réussi a me trainer sous un affleurement rocheux hors de vue du massacre.

Je m écroulais tremblant de fatigue et de fièvre. La blessure semblait s’infecter anormalement vite. Je me rappelle peu de choses de cette période. C’est Mey qui m’en relata la majeur partie bien plus tard.
Inconscients, fiévreux, parfois délirant, je perdais un peu de force chaque jour, bien qu’elle ai réussi a réduire la fracture et appliquée un onguent sur la blessure. Quand elle avait rechangé le pansement, du pus c’était pourtant échappé de la plaie non refermée. Meyung restait à mon chevet, changeait mes pansements, me nourrissait, et chantait pour ma guérison. La nuit elle dormait contre moi pour me tenir chaud. A force de m’observer, elle avait l’impression de me connaitre comme une mère connaitrait son enfant.

Une nuit, elle s’éveilla alors qu’un rayon de lune tombait sur leur cachette, je tremblais, gémissais violemment, livrant ma dernière bataille avec mes dernières forces contre la fièvre. Elle s’accrocha à moins comme pour m’insuffler son énergie.

-Ne meurs pas, je t’en prie

Quand elle sentit mon corps devenir flasque entre ses mains et sa chaleur s’échapper dans la froideur nocturne elle s’écria :

J-e ne te laisserai pas mourir ! Reviens-moi !

Elle posa sa bouche sur la mienne, voulant m’insuffler la vie.. Il y eu un râle, puis un autre et enfin une inspiration, faible mais régulière.

-Tu es à moi murmura-t-elle, Tu ne partiras pas si facilement.

Au petit matin à la lueur de l’aube, je m’éveillais, conscient pour la première fois, je la sentis collée contre moi, nous échangeâmes un regard, je sentais une attirance plus forte que tout pour elle, et mon corps même affaiblit y répondait. Je vis dans son regard, un accord tacite. Elle se renversa sur moi, me guidant et m’accueillit au plus profond d’elle-même. Nous nous élevâmes vers des plaisirs et des sensations inconnues, finissant épuisés, mais emprunt d’une douce chaleur en nous.

-Je te veux, pour toujours, dis-je.

-Nous sommes déjà unis au delà de la mort me répondit-elle.






-Papy, papy !!
-Humm !!


-Tu étais encore perdu dans tes pensées, on attend notre histoire :!

-Ah oui, pardonne moi ma ptite puce, là voilà, bon, ce soir, je vais vous raconter comment nous avons vaincu une horde de liches, dans les plaines de Janorhan.

-Tout à commencé quand votre grand-mère et moi….
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Meyung
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Meyung


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MessageSujet: Re: Le commencement d'une vie.   Le commencement d'une vie. EmptyMer 17 Fév - 1:59

Impressioned Le commencement d'une vie. 890251
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une vie.   Le commencement d'une vie. EmptyMer 17 Fév - 3:23

Pareil ^^, j'aime Le commencement d'une vie. Icon_bounce
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Renouvea
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Renouvea


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MessageSujet: Re: Le commencement d'une vie.   Le commencement d'une vie. EmptyMer 17 Fév - 16:30

Je te voyais pas comme sa rode ^^.

Sinon j'aime même si c'est ps mon genre de lire des choses comme sa.
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MessageSujet: Re: Le commencement d'une vie.   Le commencement d'une vie. Empty

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